Bonjour à tous et à toutes !
Le mois de février-mars est un mois creux
en ce qui concerne l’économie touristique
au Japon : après le nouvel an,
et avant les premiers cerisiers en fleurs.
Bien sûr, certains locaux viennent admirer
les pruniers à Kyoto. Des locaux ?
Pas qu’eux ! Dans l’ancienne capitale,
berceau de la tradition nipponne,
le record touristique ne cesse d’augmenter
d’année en année.
Il est désormais courant de voir, à n’importe
quelle période de l’année,
des couples ou des familles déguisées en
kimonos, yukata ou autre costume
traditionnel mis au goût du jour,
fortement modernisé, déambuler
de Kiyomizu-dera jusqu’à Ginkaku-ji,
appareil de photo en bandouillère.
Et oui, les dix millions d’entrées de
touristes étrangers sur le sol japonais
est désormais loin derrière.
Les premiers visiteurs ? Les Chinois ;
Taïwanais et Coréens viennent ensuite.
Les touristes occidentaux également ne cessent
de venir plus nombreux visiter l’Archipel.
Pourquoi cette soudaine attraction ?
La faiblesse du yen, l’augmentation des vols
internationaux, l’assouplissement des lois sur
l’immigration, et enfin, et surtout, les
Jeux Olympiques de Tokyo, en 2020 !
La mairie de Kyoto a pour objectif numéro un
de réguler cette déferlente de touristes,
avec des manuels d’instructions,
recommandations et règles à suivre au Japon
(ne pas toucher les maikos, enlever ses
chaussures à l’entrée des temples, etc.).
En effet, le revers de la médaille du tourisme :
moins de propreté, certains ne respectent pas
les monuments, les coutumes, les personnes.
Ce qui pousse donc le gouvernement local
à publier ce genre de guide, pour cette ville
qui connaît, depuis 2014, un fort engouement.
Désignée « destination numéro un »
par le magazine américain Travel and Leasure,
Kyoto est donc la ville touristique par excellence.