Je vous raconte la suite de mon initiation au shugendô.
Arrivés au sommet, nous avons prié une statue de « En no gyôja », puis nous sommes redescendus.
C’est toujours plus dangereux que la montée, on dit que c’est « casse-gueule ».
Mais j’ai fait attention. Il fallait passer dans un tunnel obscur et étroit, pour symboliser une renaissance (胎内くぐり).
Pourquoi se contenter de descendre alors qu’on peut passer dans un tunnel ?
Sombre et étroit, c’est une vrai gageure que de progresser à l’intérieur.
Une fois de retour au temple, il y avait une cérémonie du feu en cours, avec les mascottes de la région, que je n’ai pas manqué de saluer. La présence de ces mascottes et de cette cérémonie était due à une semaine de prévention routière.
La cérémonie du feu
Les mascottes, ne sont elles pas adorables ?
La mascotte « Inunakin » a été dessiné par le mangaka qui a dessiné « kinnikuman ».
Puis nous avons tous pris des vêtements blancs prêtés par le temple, car venait alors une autre épreuve, celle que j’attendais :
La prière sous la cascade.
Assis sous une cascade dont l’eau tombait avec violence, c’était glacé, c’était difficile à supporter, mais c’était super, très vivifiant et une excellente expérience, qui permet de comprendre encore plus profondément la culture japonaise.
Les montagnes au Japon sont vraiment un endroit à part, où réside l’esprit japonais, j’ai pu le comprendre aussi d’avantage.
L’épreuve de la cascade, assez éprouvante, mais revigorante.
Écrit par 編集部